1
JUIN
2015
22
MAI
2015
« La Motion A majoritaire dans l’Eure : la victoire de l’unité et du rassemblement »
Les militants socialistes de l’Eure, comme l’ensemble des militants socialistes de France, se sont prononcés, hier, sur ce que doit être l’orientation politique de notre Parti. Dans la perspective du Congrès de Poitiers, ils ont très largement fait le choix de la Motion A, celle dont Jean-Christophe Cambadélis est le premier signataire, celle qui bénéficie du soutien de Martine Aubry, Laurent Fabius, Julien Dray ou Claude Bartolone, celle dont j’étais le mandataire fédéral. J’en suis heureux. C’est une décision très importante pour la réussite politique des 24 mois qui séparent François Hollande, son gouvernement, sa majorité, ses soutiens de la prochaine élection présidentielle. Il faudra alors, avant toute autre considération, battre la droite et l’extrême droite. La ferme expression de cette priorité absolue est une des significations majeures du scrutin. Les militants veulent un parti uni et rassemblé, parce qu’ils veulent un parti fort et victorieux.
Dans notre département, près de 60% d’entre eux se sont rendus dans les urnes. Ils avaient déjà fait entendre leur voix, quatre semaines durant, à l’occasion des nombreux débats organisés par la Fédération et avec les représentants de chacune des motions sur les idées et les valeurs d’un socialisme moderne. La discussion a été ouverte, intéressante, souvent d’un niveau élevé. Nos invités, Guillaume Bachelay, Dominique Bertinotti, Michel Pouzol se sont montrés de redoutables orateurs. Il est donc normal que la participation au vote ait été bonne et, même, supérieure à celle enregistrée au niveau national. C’est une réussite inhabituelle pour l’Eure à laquelle je veux associer les mandataires départementaux des deux autres motions. Ils ont, dans un esprit de travail, de sérieux et de responsabilité, concouru à faire de la première partie de notre Congrès un succès collectif. Contrairement aux échos – aux origines très individuelles et très périphériques – parfois entendus à l’extérieur, c’est dans la convivialité et sérénité, sans le moindre incident, sans le moindre temps mort, que s’est construit le dialogue permettant à tous de se forger une opinion. Cette atmosphère ne doit pas disparaître. Les voix des représentants des quatre motions seront demain, dans des instances fédérales renouvelées à proportion des résultats enregistrés hier dans l’Eure, écoutés et respectés. En tant que premier secrétaire fédéral, comme je l’ai toujours prouvé au cours des trois dernières années, je m’y engage à nouveau.
Avec 70,12 % des suffrages, la motion A est arrivée en tête dans notre département. Elle enregistre là – c’est inédit – son score le plus élevé dans notre Région et l’un de ses meilleurs scores au plan national. Là encore, ce n’était pas la règle. J’y vois une confirmation de l’élan et du dynamisme nous avons souhaité mettre en œuvre avec l’équipe fédérale qui m’entoure. Cette victoire repose d’abord sur celles et ceux qui, par leur confiance, en sont les premiers artisans. Ils ont incarné et amplifié le rassemblement qu’avec la majorité des élus, des secrétaires de section et des militants de notre Fédération nous avons proposé. C’est ainsi que notre formation politique est demeurée, malgré ses revers aux dernières élections locales, solide, forte, audible. C’est un vote d’adhésion qui réaffirme que la réussite de notre parti passera, non par un changement de cap brutal qui conduirait à la confusion et à la division, mais par une action plus lisible, plus visible, plus à Gauche. Les engagements tenus depuis trois ans sont là pour nous le rappeler. Sachons, avant d’en critiquer les modalités, en rappeler les objectifs atteints aux électeurs, aux citoyens, aux Français dont les attentes, les doutes et les inquiétudes sont réels et légitimes. Nous voulons à la fois l’efficacité gouvernementale et le respect des ambitions du Bourget. Ce double enjeu implique d’infléchir la politique économique et sociale du gouvernement, de renouer le dialogue avec nos partenaires pour bâtir une alliance forte, durable qui ne soit pas qu’électorale, d’évoluer pour ouvrir davantage nos sections, le tout afin que le Parti socialiste doit redevienne la maison commune de la Gauche.
Jeudi prochain, avec l’élection du premier secrétaire national, je souhaite que pour concrétiser les idées, les propositions qui, dans l’Eure particulièrement, ont été définies soient constituées autour de Jean-Christophe Cambadélis une direction nationale forte et cohérente, une équipe riche de ses sensibilités et des ses réflexions.
Jeudi prochain, je souhaite que la belle liste, paritaire, rajeunie, renouvelée, légitime représentant tous les territoires de notre département, qui, derrière Nicolas Mayer Rossignol, portera les couleurs de la Gauche socialiste aux élections régionales soit largement approuvée.
Le 11 juin, je souhaite que, en cohérence, en unité, l’élection du premier secrétaire fédéral soit une confirmation de la confiance placée hier par les militants dans le renouveau, dans l’unité et le rassemblement, dans la convivialité et le respect des militants, dans le travail collectif, dans la démarche militante et solidaire.
Ce seront trois premiers signes adressés à la Droite euroise. La victoire du collectif face aux replis individuels, aux aventures personnelles, aux trajectoires aléatoires, c’est, aussi, un des enseignements de ce vote. C’est le message fort envoyé par les militants hier soir. C’est celui qu’il nous faut tous appliquer.
Communiqué de presse de Marc-Antoine Jamet, Premier secrétaire fédéral
Mandataire départemental de la motion A
21
MAI
2015
S’EN PRENDRE A DES ENFANTS POUR PROVOQUER LEURS PARENTS :
UNE CARICATURE DE LACHETE
On peut penser exactement ce que l’on veut des caricatures ou des dessins qui, dans Charlie-Hebdo ou ailleurs, se moquent de la religion, des mœurs ou de la politique. On est obligé ni de les regarder, ni de les apprécier. Cela relève de la plus élémentaire liberté de pensée. En revanche, il est insupportable de les utiliser sciemment comme des provocations, comme des discriminations, comme des intimidations. Ce comportement devient intolérable, inadmissible, lorsqu’il consiste à s’en prendre à tel ou tel, en fonction de sa race, de ses opinions, de ses croyances, qui plus est dans une école publique, qui plus est à l’encontre d’enfants, qui plus est à Val-de-Reuil où 16.000 habitants issus d’une soixantaine de pays vivent en parfaite intelligence.
La distinction entre ce que chacun, pour peu qu’il respecte les lois en vigueur, a le droit d’écrire et de publier, d’une part, et ce que chacun, éventuellement en alertant les tribunaux, peut critiquer, discuter, refuser d’approuver ou, même, de considérer, d’autre part, s’impose à l’ensemble des citoyens ou des étrangers qui résident sur le territoire de la République Française. Cette ligne de partage est aux fondements des notions de liberté et de laïcité qui sont nos valeurs communes. Dans le respect de la réglementation qui en prévoit naturellement les nécessaires limitations, voire les exceptions, elles encadrent notre société, notre nation à l’instar des idées de solidarité, d’égalité et de fraternité.
C’est pourquoi je veux condamner sans la moindre ambiguïté cette main malveillante, cette action isolée qui a permis de glisser -anonymement- une enveloppe dans le sac de deux petits élèves de l’école maternelle Coluche afin de les choquer, de les heurter, de faire mal à leur famille. L’intention d’offenser dépasse ici la matérialité des faits. Cette lâcheté n’a aucune excuse que ce soit à Val-de-Reuil ou dans toute autre école de notre pays ! Ce sont des enfants !
C’est parce que je vois dans cette démarche bêtise profonde, méchanceté gratuite, volonté de nuire que j’exprime ma solidarité entière aux familles et aux enseignants concernés. Les recevant aujourd’hui en Mairie, je leur dirai, à la fois qu’il leur faut garder leur calme comme devant toute situation, face à cette agression morale qui les visait peut-être davantage personnellement qu’en raison de leurs convictions spirituelles (que par ailleurs je ne connais pas) et, plus important encore, que tout est mis en œuvre pour assurer, face à des adultes mal intentionnés, la sécurité de tous les écoliers rolivalois, aux abords et à l’intérieur de nos 14 écoles, trois collèges et de notre lycée. En lien étroit avec l’Inspection Académique, j’ai pris la décision premièrement de renforcer la présence des médiateurs et de la police municipale dans l’école, deuxièmement de limiter la circulation des adultes dans les établissements du premier degré. La sécurité, qui protège les plus faibles, les plus petits, est le droit et l’affaire de tous.
Communiqué de Marc-Antoine JAMET
Maire de Val-de-Reuil, Vice-président du Conseil régional de Haute-Normandie
23
AVR
2015
Le 1er janvier 2016, Haute et Basse ne feront plus qu’une seule Normandie. Depuis un an, sous l’égide de Laurent Beauvais et Nicolas Mayer-Rossignol, les Conseils régionaux préparent cette union. De nombreuses politiques sont déjà mises en commun. Une gouvernance simple associant élus et société civile est en place. Trente réunions publiques se sont tenues. Le premier budget normand est en préparation. La dette est maîtrisée, le déficit nul, les dépenses de fonctionnement raisonnables, les investissements soutenus. Nous avons anticipé et c’est tant mieux pour les Normands.
Nous devons aujourd’hui faire des choix pour l’avenir. Bâtir une Région forte, fière d’elle-même, ancrée dans l’Europe, ouverte sur le monde. Une Région dotée d’une vision et tournée vers le futur: celui de la transition énergétique, des infrastructures modernes, des filières agroalimentaires d’excellence, du tourisme, de l’économie de la connaissance, de l’emploi et du progrès durables. Une Région solidaire où les Normands, où qu’ils soient, vivront mieux car ils auront facilement accès aux services dont ils ont besoin: transports, médecins et hôpitaux, internet, culture, sport… Nous devons bâtir une Normandie où chaque territoire, de Vire à Gaillon, d’Alençon à Blangy-sur-Bresle, sera respecté, écouté, accompagné.
Le Gouvernement vient d’engager la réforme des administrations de l’État. Un Préfet préfigurateur est nommé, la concertation débute. Le souci d’équilibre et d’unité qui nous anime doit se traduire dans l’organisation de notre nouvelle Normandie. Il nous faut allier efficacité dans le fonctionnement, sobriété dans les dépenses et proximité des services publics. Deux écueils sont à éviter: la dispersion, c’est-à-dire l’usine à gaz; et la division, c’est-à-dire Clochemerle.
Alors que des élections approchent, les mêmes qui n’ont pas voté pour la réunification tentent de raviver les vieilles querelles stériles: Rouen contre Caen, Haute contre Basse… Ce n’est pas à la hauteur de l’enjeu. Pas question de laisser notre Région, à peine réunifiée, de nouveau divisée! Comment ne pas voir que Rouen, Caen, Le Havre, Cherbourg, sont complémentaires et ont tout intérêt à travailler ensemble? Pour être efficace, le bon sens commande de s’appuyer sur les atouts de chacun. Pour les additionner, non les soustraire.
Rouen, c’est notre Métropole. Comme Rennes en Bretagne ou Nantes en Pays de Loire, c’est une force pour notre Région. Avec un bassin de vie de 500 000 habitants au cœur de la vallée de Seine, Rouen devrait logiquement accueillir le chef-lieu de la Normandie. Le Président de Région et le Préfet, par les fonctions qu’ils exercent, doivent pouvoir travailler ensemble facilement. Ce qui n’empêchera nullement le Conseil régional de siéger à Caen s’il le décide, comme le prévoit d’ailleurs la loi. Quant aux services, ceux qui veulent les regrouper en un seul site se trompent. Gérer les lycées de Granville depuis Rouen, ou ceux de Dieppe depuis Caen, construire à grands frais de nouveaux bâtiments pour les personnels déplacés, n’auraient aucun sens ! Ce serait inefficace et coûteux pour le contribuable. Les services régionaux doivent majoritairement rester là où ils sont aujourd’hui, assurant les missions de proximité qui sont les leurs. C’est essentiel pour l’équilibre de la Normandie. Nous nous y engageons.
Caen, c’est notre “Grenoble normande”. Avec le siège du CNRS, des équipements de pointe comme le GANIL, deux pôles de compétitivité, une économie tertiaire dynamique, l’agglomération caennaise est d’ores et déjà identifiée comme une référence en matière d’innovation et de création. L’éducation et la culture, la recherche, la santé, l’agriculture sont des marqueurs de l’identité caennaise que nous devons valoriser. Les sièges des administrations concernées de l’Etat auraient tout leur sens dans cet environnement.
Le Havre, c’est l’un des tout premiers ports d’Europe. Son rôle est stratégique au cœur de la Normandie. Porte d’entrée maritime, première place logistique, à la pointe dans les énergies, l’économie circulaire… Nous devons investir pour faire de l’agglomération havraise le champion de l’industrie durable: terminaux portuaires, pôle multimodal, fret ferroviaire… Le Havre serait dans cette perspective le siège naturel d’HaRoPa, regroupement des grands ports de la vallée de Seine.
Cherbourg et le Cotentin enfin, qui pourraient utilement accueillir les affaires maritimes, doivent apporter à l’ensemble normand à la fois l’ouverture vers l’océan et la capacité à attirer des activités et des technologies de demain, notamment dans les énergies marines.
Rouen, Caen, Le Havre, Cherbourg. Voilà une organisation équilibrée, dont la vallée de Seine et la Ligne Nouvelle Paris Normandie (LNPN) constituent l’ossature. Grâce à notre mobilisation, la LNPN figure au rang des priorités nationales et n’a jamais autant progressé. Les efforts doivent redoubler sur l’axe Caen-Rouen et sur les trois liaisons de Paris vers Argentan-Granville, Vernon-Rouen-Le Havre, Evreux-Caen-Cherbourg. Nous le disons avec force : si nos trains régionaux (TER) sont parmi les meilleurs de France, la Normandie a besoin de liaisons nationales plus performantes. L’Etat doit s’engager en ce sens.
N’oublions pas l’essentiel! Deux tiers des Normands n’habitent ni au Havre, ni à Caen, ni à Rouen, ni à Cherbourg. A eux aussi s’adresse notre projet Normand. Dans le sud Manche, l’Orne et l’Eure, dans les Pays d’Auge, de Caux, de Bray, dans tous les territoires frontaliers sans oublier le littoral autour de Dieppe, Ouistreham, Fécamp, Le Tréport, Granville… la future Normandie devra défendre l’emploi, notamment l’agriculture, la pêche, le tourisme, soutenir les bassins industriels, développer la formation, conforter les services publics. Seule la Région pourra demain jouer ce rôle d’impulsion et d’équilibre. Ce sera notre priorité.
La Normandie n’est jamais aussi forte que lorsqu’elle est rassemblée. French Tech, Normandie Impressionniste, démarche ‘vallée de Seine’, Communauté universitaire… Ces exemples, et beaucoup d’autres, démontrent que notre union fait notre force. Opposer les territoires, abaisser le débat, c’est nuire à notre Région en répétant les erreurs du passé. En Normandie, ce qui est ‘capital’ ce sont les Normands! Ensemble tournons le dos aux postures, aux « guéguerres », et disons ‘oui’ à la Normandie.
Parmi les premiers signataires:
Nicolas MAYER-ROSSIGNOL |
Président de la Région Haute-Normandie |
Laurent BEAUVAIS |
Président de la Région Basse-Normandie |
Guillaume BACHELAY |
Député de Seine-Maritime |
Christophe BOUILLON |
Député, Conseiller départemental de Seine-Maritime |
Dominique CHAUVEL |
Députée-Maire de Saint-Valéry-en-Caux |
Jean Louis DESTANS |
Député de l’Eure |
Laurence DUMONT |
Députée du Calvados |
Philippe DURON |
Député du Calvados, Conseiller municipal et communautaire de Caen |
Valérie FOURNEYRON |
Députée de Seine-Maritime, Conseillère municipale de Rouen |
Yves GOASDOUE |
Député-Maire de Flers, Président de la Communauté d’Agglo Pays de Flers |
Estelle GRELIER |
Députée de Seine-Maritime, Conseillère municipale de Fécamp |
Geneviève GOSSELIN-FLEURY |
Députée de la Manche, Conseillère municipale de Cherbourg-Octeville |
Sandrine HUREL |
Députée de Seine-Maritime |
François LONCLE |
Député de l’Eure |
Luce PANE |
Députée-Maire de Sotteville-lès-Rouen |
Joaquim PUEYO |
Député-Maire d’Alençon |
Stéphane TRAVERT |
Député de la Manche, Conseiller régional de Basse-Normandie |
Catherine TROALLIC |
Députée de Seine-Maritime, Conseillère régionale de Haute-Normandie |
Clotilde VALTER |
Députée du Calvados |
François AUBEY |
Sénateur-Maire de Mézidon-Canon |
Jean-Pierre GODEFROY |
Sénateur de la Manche, Conseiller régional de Basse-Normandie |
Didier MARIE |
Sénateur, Conseiller départemental de Seine-Maritime |
Nelly TOCQUEVILLE |
Sénatrice-Maire de Saint-Pierre-de-Manneville |
Frédéric SANCHEZ |
Président de la Métropole Rouen Normandie, Maire de Petit-Quevilly |
Benoit ARRIVE |
Président de la Communauté urbaine de Cherbourg |
Yvon ROBERT |
Maire de Rouen |
Emile CANU |
Maire d’Yvetot |
Bastien CORITON |
Maire de Caudebec-en-Caux, Conseiller départemental de Seine-Maritime |
Jean-Michel HOULLEGATTE |
Maire de Cherbourg-Octeville |
Richard JACQUET |
Maire de Pont-de-l’Arche |
Marc-Antoine JAMET |
Maire de Val-de-Reuil, Conseiller régional de Haute-Normandie |
Bernard LE DILAVREC |
Maire de Gaillon |
Michel LEROUX |
Maire de Pont-Audemer |
Hélène MIALON-BURGAT |
Maire de Mondeville, Conseillère régionale de Basse-Normandie |
Alfred RECOURS |
Maire de Conches-en-Ouche, Conseiller départemental de l’Eure |
Yves-Marie RIVEMALE |
Maire de Verneuil-sur-Avre |
Alain TESSIER |
Maire de Quillebeuf-sur-Seine |
Timour VEYRI |
Conseiller municipal et communautaire d’Evreux |
Gilles DETERVILLE |
Président du groupe PS Conseil départemental du Calvados, Conseiller municipal de Caen |
Janick LEGER |
Présidente du groupe PS Conseil départemental de l’Eure |
Frédéric LEVEILLE |
Président du groupe PS Conseil départemental de l’Orne, Adjoint au Maire d’Argentan |
Laurent LOGIOU |
Président du groupe PS Conseil régional de Haute-Normandie |
Vincent LOUVET |
Président du groupe PS Conseil régional de Basse-Normandie |
Anna PIC |
Co-présidente du groupe PS Conseil départemental de la Manche, Adjointe au Maire de Cherbourg |
Nicolas ROULY |
Président du groupe PS Conseil départemental de Seine-Maritime |
François ROUSSEAU |
Co-président du groupe PS Conseil départemental de la Manche |