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22 SEPT 2015

Actualités

Plus de culture à Val-de-Reuil, plus de culture en Normandie, une maison de la poésie s’ouvre ce soir à la Fabrique

22 SEPT 2015

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Jérémy Durdu, syndicaliste CGT de l’entreprise Sealynx sauvegardée grâce à l’action décisive de la Région, soutient Nicolas Mayer-Rossignol


22 SEPT 2015

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Morgane Lepage, éducatrice spécialisée à Vernon, soutient Nicolas Mayer-Rossignol


[Orientation/Formation Professionnelle] Morgane… par nicolasmayerrossignol2015

16 SEPT 2015

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Délirer pour défiler

Dans une étonnante interview donnée à la presse quotidienne régionale, Jean-Paul Legendre, Président de l’Association des Maires de l’Eure, théoriquement de tous les Maires de l’Eure, dénonce longuement la participation des collectivités territoriales à l’effort national de redressement des comptes publics et appelle nos collègues à battre le pavé samedi prochain contre le Gouvernement.

De raccourcis en amnésie, il donne l’impression que le problème de la diminution des ressources publiques est nouveau, oubliant qu’il a été rendu insoluble par Nicolas Sarkozy et faisant mine de ne pas s’apercevoir que cette attaque, qui a tout du coup de pied de l’âne, se produit comme par hasard à trois mois des régionales. Certes, je comprends lorsque l’on a un candidat dont on doute de la solidité et du sérieux, qui inspire défiance et inquiétude à son propre camp, notamment d’un point de vue budgétaire, on soit contraint d’utiliser tous les expédients. Monsieur Morin fait peur. S’il était élu, il viderait les caisses et multiplierait les impôts comme il l’a fait au Gouvernement. Le tout sans la moindre efficacité. Il n’empêche. On ne peut dire n’importe quoi au simple prétexte que la panique envahit son camp à chaque fois que l’ancien ministre de la défense ouvre la bouche.

Faut-il rappeler qui a détérioré la santé financière de la France, fragilisé l’Euro qu’il fallait « sauver » tous les quatre matins, creusé de près de 600 milliards d’euros la dette publique, exposé notre économie et nos épargnants à la pression croissante des marchés. C’est le laisser-aller et le laisser-faire de M. Baroin qui joue pourtant la même partition que M. Legendre au niveau national. C’est l’héritage laissé par 10 années de gestion financière calamiteuse, d’une politique économique désastreuse, d’une incapacité à réformer ravageuse. Nous n’en avons que trop subi les effets pour que ceux qui en sont les responsables nous accusent.

Certes un plus grand étalement des efforts demandés aux collectivités doit être envisagé. Le gouvernement l’entend. Il s’est d’ailleurs engagé dans la poursuite de l’augmentation de la dotation d’équipement des territoires ruraux, dans la création d’un fonds doté d’un milliard d’euros pour soutenir les projets d’investissement portés par les communes et les intercommunalités qui figurera dans la loi de finances pour 2016, dans la création d’une enveloppe consacrée aux territoires les plus fragiles, notamment aux villes petites et moyennes, aux bourgs-centres, qui sont confrontés à des difficultés pour maintenir le cadre de vie et l’accès aux services de la population. Une réforme de la DGF a également été annoncée pour mettre fin au creusement des inégalités entre les territoires. Ce sont de vraies avancées.

Pourquoi les passer sous silence ? Pourquoi M. Legendre ne le dit pas ? Parce qu’il faut vraiment prendre les électeurs pour des imbéciles et espérer qu’ils oublieront ainsi l’insupportable légèreté du candidat de la droite ? C’est un mauvais calcul. La Gauche gagnera parce que ce qu’elle propose est meilleur pour les normands. Comme ce qu’elle a fait !

S’il ne faut pas nier les craintes parce qu’elles sont réelles et légitimes, s’il ne faut pas repousser les inquiétudes parce qu’elles viennent d’élus qui, pour une très large majorité, répondent avec conviction aux besoins de la population, il est donc des manœuvres qui, à quelques mois des élections régionales, ressemblent à des postures ou à des impostures.

La droite qui pleure sur les dotations est celle qui fait chaque semaine à l’Assemblée de la surenchère ultralibérale en proposant des réductions budgétaires à hauteur de 110 milliards d’euros, notamment dans les services publics de proximité et qui voit ses députés oser passer, de retour dans leur petite circonscription, la main dans le dos des vrais élus locaux. C’est une supercherie que l’on doit dénoncer.

En Haute-Normandie, région la mieux gérée de France, j’ai, suivant les directives d’Alain Le Vern, puis de Nicolas Mayer-Rossignol, apuré l’énorme dette laissée par la gestion UMP de M. Rufenacht, veillé à ne recourir qu’une seule fois à l’impôt en deux mandatures, constaté que la signature du Conseil Régional était, secteur privé et secteur public confondus, une des meilleures de France auprès des grandes banques, préservé les contribuables de tout emprunt toxique, contenu le fonctionnement et dégagé près de 400 millions d’Euros pour l’investissement chaque année. Si M. Legendre n’était pas en service commandé pour éviter à MM. Morin et Le Maire une cruelle défaite dans l’Eure, la même que celles qu’ils ont subie voici six ans, il reconnaîtrait que, pour les collectivités locales, la région Haute-Normandie gérée par la Gauche unie a investi quatre milliards d’Euros dans la transition énergétique, la formation, les lycées, les transports, la culture, l’emploi et le développement économique. La Normandie réunifiée par les socialistes change. Il faut avoir des écailles sur les yeux ou être de très mauvaise foi pour ne pas le voir. La droite euroise appelle ce samedi les élus du département à défiler. Les élus socialistes eurois appellent M. Legendre à ne pas se défiler, à ne pas se défausser, à ne pas se dévaloriser par des manœuvres indignes du partenaire loyal et attentif que, pour Jean Louis Destans et la majorité de Gauche, il a été douze ans durant. Pour ne pas accentuer la Lemairisation des esprits, évitons les instrumentalisations et les dissimulations.

Marc-Antoine JAMET

Vice-Président aux finances du Conseil Régional de Haute-Normandie

14 SEPT 2015

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A la mémoire de Jean-Luc Recher, notre allié, notre ami

Jean-Luc Recher appartenait au peuple de Gauche et en était l’élu. Souriant des embrigadements et les dédaignant, profondément républicain, exceptionnellement engagé dans le camp du progrès, il l’avait rejoint en toute indépendance. A sa façon. A sa manière. A son rythme. Il en défendait donc sans relâche et sans compromission les valeurs essentielles : solidarité, égalité, justice. Nous les partagions avec lui. En profondeur, en constance et en cohérence. Sans la moindre ambiguïté. A chaque grande échéance notre pacte se renouvelait.

Dans la loyauté et la clarté. Il mobilisait pour nos idéaux ses qualités qui étaient exceptionnelles, mais au premier rang desquelles chacun reconnaissait la solidité, la volonté et l’efficacité. C’était sa signature personnelle, son identité politique, sa singularité humaine. Il ajoutait à ces compétences déjà rares la franchise et la fermeté qui en faisaient un homme respecté et écouté de tous à commencer par ses pairs. Son talent de pédagogue, sa silhouette athlétique, son caractère bien trempé, son regard clair derrière des lunettes d’acier, il les avait mis au service d’une cause qui le dépassait, mais qu’il n’avait cessé de faire grandir : Aubevoye.

Maire de sa ville depuis plus de deux décennies, il vivait pour elle, pensait avec elle, agissait pour elle dans la sincérité qui fait la rencontre entre une énergie et un territoire. Sur la route blanche, en tête, il cheminait. De fait, il travaillait pour le bonheur des Albaciens qui admiraient le dévouement éclatant de leur premier magistrat, pour le développement d’une collectivité devenue irrévocablement sienne. Et le dimanche, et la semaine, c’était sa raison d’être. Il ne comptait pour sa cité ni son temps, ni sa fatigue. On sait ce que cela signifie de sacrifices.

Il avait naturellement prolongé cet effort, cette passion, par l’intercommunalité. Très tôt, il en avait compris les enjeux et les risques. Aussi s’en était-il fait fondateur et bâtisseur. Il voyait grand. Il voyait loin. Dès 2002, il avait forgé Eure-Madrie-Seine, son enfant. Il n’était pas dans son caractère de regarder les autres imaginer et projeter, sans proposer et convaincre. Sur ce terrain, il l’avait emporté. Tout comme, il avait connu comme conseiller général, puis conseiller départemental, un destin heureux qui témoignait, dans la fidélité à Jean-Louis Destans et à sa majorité, qu’il avait été désigné dans son canton sur une équation individuelle, sur des résultats qu’il ne devait à personne, sur une reconnaissance pour son parcours et ses acquis. C’est pour cela qu’il se jouait des campagnes, accumulait des victoires et croyait à sa bonne étoile.

Son exemple demeurera ainsi que les multiples réalisations qu’on lui doit. Elles font un bilan glorieux que l’on n’aurait jamais cru si vite devenir un héritage, un testament. La mort est venue le prendre dans la force de l’âge. Soudainement. Brutalement. Il laisse ses amis dans le chagrin et la violence de sa disparition. Au nom de la fédération du Parti Socialiste de l’Eure, son alliée et son amie, au nom de tous les militants de notre département, je veux présenter à son épouse, à sa famille, à ses proches, nos condoléances et leur dire notre profonde émotion.

Marc-Antoine JAMET

Premier secrétaire de la Fédération de l’Eure du Parti Socialiste

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