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DEC
2015
Dimanche, avec Nicolas Mayer-Rossignol, gagnons !
Les résultats du premier tour des élections régionales ont placé la Gauche en position de l’emporter en Normandie. Sans attendre, les principales forces qui, sur nos territoires, incarnent les valeurs de progrès et de solidarité, ont donc conclu, lundi en fin de journée, après une nuit de discussions et de négociations, un accord décisif pour la victoire de nos idées, de nos projets.
Socialistes, écologistes, humanistes et progressistes défendront, ensemble, le travail accompli depuis 6 ans à la tête des deux régions normandes. Ils revendiqueront, ensemble, un bilan dont chacun reconnaît l’excellence. Ils se présenteront, ensemble, devant les électeurs. C’est le gage d’une continuité concrète pour nos projets et la garantie d’une complémentarité vraie pour nos idées. S’appuyant sur un socle de valeurs communes, laïcité, sécurité, justice sociale, équilibres environnementaux, égalité des chances, chacun sera dans son domaine le gardien des promesses de l’autre. Chacun sera complémentaire de l’autre. Chacun aura sa voix et son identité. Le rassemblement est une addition pas une soustraction.
Pour convaincre, il nous fallait rassembler. C’est fait. Pour vaincre, il nous faut désormais mobiliser. Nous devons nous y employer. Au premier tour, nous avons été encore trop peu nombreux à voter. Il y a notamment beaucoup de jeunes qui ont boudé les urnes. L’abstention reste beaucoup trop importante. Elle nous déconsidère collectivement. Elle nous porte préjudice. Elle inquiète nos partenaires. Alors, je vous demande instamment de dire à tous ceux qui vous entourent, collègues, amis, voisins, parents de venir faire leur devoir de citoyen dimanche 13 décembre 2015 entre 8 heures du matin et 18 heures. C’est indispensable. Nous avons besoin de la participation de tous.
Mais fusionner et rassembler ne sont pas sans conséquences et je voudrais vous en dire quelques mots.
Si fusionner, c’est se rassembler politiquement afin de gagner la bataille électorale, c’est aussi, hélas, malgré leur investissement personnel se priver de la présence sur notre liste d’amis et de camarades, de leur force, de leur courage et de leur légitimité. C’est pourquoi nous devons respecter et saluer leur engagement militant. Ils ont accepté de donner leur place à des partenaires écologistes et communistes qui nous rejoignent avant le second tour du scrutin. Nous ne pouvions faire autrement. C’est une bonne chose, automatiquement écrite dès lors que nous voulions l’Union. Il n’empêche. Nous connaissions bien ces candidats intelligents et compétents. Ce sont nos camarades. Nous faisons partie de la même équipe. Leur travail a été déterminant. Il ne nous manquera pas, car, en militants exemplaires, je sais, pour bien les connaître, qu’ils vont continuer à tracter, coller, argumenter. Mais, si nous avons largement dépassé les 15/16% de voix que l’on nous prédisait, c’est grâce à eux et ayons garde de l’oublier. Je pense bien évidemment à Éric Lardeur qui a permis à Nicolas Mayer-Rossignol d’atteindre, à Louviers, un résultat de 24%, soit l’équivalent de notre score régional dans une ville pourtant tombée à droite ; à Isabelle Fichet Boyle à Gisors qui n’a jamais cédé une once de terrain à nos adversaires et aux ennemis de la démocratie ; à Elodie Desrues à Brionne qui, tout en mettant un enfant au monde, a toujours été à nos côtés dans les moments importants ; à Cassandre Verchere, notre benjamine, qui a montré qu’au Vaudreuil l’influence des socialistes était à prendre en compte ; à Bernard Migdalski à Saint André de l’Eure qui couvre tout un pan de notre département à lui seul ; à Alain Tessier à Quillebeuf sur Seine indéfectible repère, comme son phare sur la Seine pour ses habitants. Autant d’hommes et de femmes devenus des espoirs pour l’avenir de nos villes, de nos cantons, de nos agglomérations. Autant de forces réunies pour faire barrage à la droite et à l’extrême-droite aujourd’hui comme demain.
Se mobiliser, c’est amplifier la dynamique de résistance, de reconquête et de renouvellement apparue récemment dans la plupart de nos grandes villes. À Evreux où le score de la Gauche, majoritaire, dépasse les 40%. À Vernon où elle fait jeu égal avec la droite de Lecornu, ce pour la première fois depuis les élections présidentielles et législatives de 2012. A Louviers où on peut reprendre espoir. À Pont-Audemer où à partir d’un score déjà élevé, puisque victorieux, les réserves de voix doivent nous permettre de progresser encore. À Val-de-Reuil où, avec près de 50% des suffrages, une participation plus forte peut nous faire franchir un nouveau palier. À Bernay où, derrière Frédéric Delamare, la Gauche pourrait réaliser dimanche un résultat qui mettrait en échec Hervé Maurey et ses alliés. À Pont de l’Arche, où l’action et la détermination de Richard Jacquet, son désintéressement, sa grandeur d’âme aussi, sont comme à chaque échéance un atout décisif. À Verneuil-sur-Avre où Yves-Marie Rivemale, grâce à son équation personnelle et à un travail municipal exceptionnel, confirme les résultats remarquables enregistrés aux dernières élections municipales et départementales. Chacune de nos communes peut, doit être une place forte de la Gauche au soir du deuxième tour, chacune de nos sections un bastion au service de Nicolas Mayer-Rossignol.
Gagner, c’est faire reculer le Front National qui se nourrit de l’abstention qui dévore la démocratie. Des souffrances, des doutes, un désespoir expliquent parfois ce choix qui dévaste des familles, des villages. Mais il n’y a rien à attendre du politicien professionnel qui conduit la liste d’extrême droite en Normandie et encore moins de l’emploi fictif qui le représente dans l’Eure. Le Front National vit grâce aux problèmes. Il n’apportera aucune solution. L’absence de participation a failli nous être fatale. À partir du travail réalisé depuis tant d’années, de la légitimité de nos candidats et de la solidité des élus locaux, nous devons regagner dimanche prochain le terrain perdu dimanche dernier. Dans nos campagnes et en périphérie de nos villes, en martelant un message d’égalité pour des territoires que nous défendons plus que quiconque, nous avons la responsabilité de faire chuter l’extrême droite. Le Front National, des villes comme celui des campagnes, n’est ni un recours ni un secours. C’est la Gauche qui crée des maisons de santé quand la droite les refuse et le Front National les ignore. C’est la Gauche qui développe des transports gratuits et accessibles au plus grand nombre quand la droite les restreint et le Front National les néglige. C’est la Gauche qui innove et développe les énergies durables quand la droite s’en moque et le Front National en ricane. C’est la Gauche qui se tient aux côtés des salariés en difficulté, en première ligne des combats sociaux quand la droite et le Front National les abandonnent. Les Eurois, dont chacun comprend les doutes et les inquiétudes, les peurs et les angoisses, ne doivent pas se replier. Il faut au contraire appeler chacun et chacune à se relever et avancer. Un sursaut est indispensable.
Convaincre, c’est mettre en avant la crédibilité et le sérieux, l’intelligence et la compétence, le sens de l’écoute et du dialogue d’un homme, notre candidat, notre camarade, notre ami, le Président Nicolas Mayer-Rossignol. Ses adversaires n’ont pas ses qualités. Absents de la campagne, absents de la Normandie qu’ils dénigrent et méprisent, ils se sont disqualifiés. Leur incapacité à gérer, administrer et orienter une région respectueuse de chacun et bienveillante à l’égard de tous, est apparue au grand jour. Les masques tombent.
Hier à Rouen, à la Halle aux toiles, aux côtés du Ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve comme ce soir à Mondeville avec nos partenaires de la Gauche rassemblée, soutenons notre candidat, aidons Nicolas Mayer-Rossignol à l’emporter. Dans chacune de nos communes, au pied de chacun de nos immeubles, au bas des escaliers de chacune de nos gares, sur le pavé de chacun de nos marchés, notre engagement doit continuer à être total. Tracts, SMS, mails, affiches, rencontres, il ne faut rien relâcher et rien lâcher. Toutes les conditions sont réunies pour que nous triomphions. Avec les écologistes et les progressistes, avec toutes les forces citoyennes et démocrates, avec toutes celles et ceux qui ne veulent ni de la Normandie fasciste que semble accepter Nicolas Sarkozy, ni d’une Normandie fébrile qu’incarnerait Hervé Morin, faisons reculer le spectre d’une Normandie divisée et fragmentée par la haine.
Jusqu’à samedi soir, jusqu’à la dernière minute, jusqu’au dernier moment, soyons totalement mobilisés, soyons plus que jamais au service de tous les normands ! Tout simplement, ensemble, gagnons !
Marc-Antoine Jamet
Premier secrétaire de la Fédération de l’Eure du Parti Socialiste