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21 NOV 2015

Pour Nicolas, Marc-Antoine, Timour, Martine, Christine, Raphaëlle et tous les autres.

J’ai la chance de connaître, malheureusement trop peu, Nicolas Mayer-Rossignol. La première fois que j’ai lu son nom, c’était dans l’en-tête d’un mail. Nicolas en était l’auteur et l’expéditeur. Il était écrit à 3h48 du matin, pour lancer une idée nouvelle dans le cadre du festival Normandie Impressionniste. Sa réputation de travailleur est plus qu’avérée, travailleur le plus tard possible s’il le faut, ce qui laisse du temps à consacrer aux autres et aussi, parce que cela est sain, aux siens. Un soir de mars 2014, mon téléphone sonne vers 20h00, à l’heure où l’on créé généralement sa bulle autour de soi, de ses enfants, de sa famille. Sur mon téléphone s’affiche « Mayer-Rossignol Nicolas ». Je décroche. « Jean-Baptiste, j’ai appris que tu venais d’avoir une fille. J’imagine doublement ton bonheur parce que j’ai la chance d’en avoir deux. Je voulais te féliciter ! » Élégance, simplicité, gentillesse absolues. Je crois aux petits signes et gestes qui en disent beaucoup sur la capacité à mesurer et décider les grands actes. C’est probablement, en politique, une des règles les plus fiables de l’exemplarité. J’ajoute que j’ai pour les gens qui se battent pour Dieppe une tendresse particulière. Et les salariés d’Alpine, qui ne sont pas les seuls, savent les résultats du Président de région, Nicolas Mayer-Rossignol.

J’ai la chance de travailler parfois avec Marc-Antoine Jamet. Sans révéler les méandres de notre intimité et pour éviter de discréditer tout compliment, me revient un souvenir de l’époque où nous ne nous connaissions pas. C’était en 2005. Il était, c’est un signe, dans l’hémicycle de l’Assemblée régionale et, déjà, car ce n’est pas un slogan mais bien la réalité, le siège d’Hervé Morin était inoccupé (j’ai en tête l’image comme si c’était hier : j’étais jeune, stagiaire, impressionnable et je scrutais les têtes d’affiche, pensant qu’elles étaient présentes). Oh ce n’était pas il est vrai un texte important en discussion : juste l’un des textes du calendrier budgétaire de la Haute-Normandie. Marc-Antoine Jamet prend alors la parole. Un directeur à mes côtés capte mon regard : « Ecoutez bien, c’est un très bon ». En trois minutes, MAJ convoque Brecht pour convaincre du bienfondé de telle orientation budgétaire plutôt que telle autre et convainc jusque sur les bancs de l’opposition laissée sans mot. Le directeur me regarde : « Je vous l’avais dit… » L’intelligence et la compétence du Maire de Val-de-Reuil font, chaque jour, y compris chez ceux qui depuis le temps seraient censés s’y habituer, notre admiration. Elles font, chaque jour, pour ses administrés et bien au-delà, des merveilles.

J’ai la chance d’être ami avec Timour Veyri. La première fois que je l’ai rencontré, mais aussi la deuxième fois, d’ailleurs encore la troisième, sans doute aussi la quatrième et, j’y repense, la cinquième, Timour défendait ses idées et Evreux. Il défendait d’ailleurs ses idées à Evreux, puisqu’il a décidé qu’elles guideraient sa vie. Pour Evreux ils sont 50 000 à l’avoir choisie et ils ont raison. Mais quand on a 33 ans, et que dans sa vie on choisit les autres, sans doute ceux qui s’y tiennent sont-ils moins nombreux que ceux qui s’en réclament. Parce que cela exige, ce ne sont pas des mots, constance et courage. Bien sûr Timour n’aime pas seulement l’intérêt général, même s’il l’aime sans doute plus que tout. Évidemment il aime aussi l’engagement, les choix, les positions. Mais ce sont ces candidats-là qu’il faut élire. Ils vous disent où ils veulent aller. Ils y vont avec vous. Alors allez-y avec eux. Vous êtes sûrs d’aller quelque part. Il faut voter Timour Veyri. Et il faut voter pour lui longtemps.

J’ai la chance d’avoir rencontré Martine Seguela. Outre que nous partageons un amour commun pour Bordeaux et sa région, elle est, ce qui est l’essentiel pour les Normands, d’une énergie inépuisable. Elle rencontre. Elle s’interroge. Elle consulte. Elle décide. Elle répond. Elle solutionne. Combien de jeunes et de familles a-t-elle aidés, après les heures de cours, le soir et le week-end. Elle est d’un investissement personnel épatant aux Andelys où de très nombreux habitants – je l’ai vu ! – l’encouragent et la soutiennent. Lui demandent même d’être candidate. Exceptionnel !

J’ai la chance d’avoir beaucoup discuté (et déjeuné) avec Christine Dunet, incarnation du militantisme et de la fidélité aux valeurs de  la Gauche. Elle est pour moi LE visage féminin de Grand-Quevilly et l’un des plus fidèles du socialisme seinomarin ! De toutes les mobilisations, de toutes les actions, de toutes les rencontres de terrain. Elle respire citoyenneté, elle rêve fraternité, elle agit solidarité. Son travail et ses engagements ont des cibles, toujours : les jeunes, leur avenir ; les salariés qui ont des droits et à qui il n’est pas interdit d’en donner d’autres ; les anciens qui ne l’oublions pas ont travaillé, à qui l’on doit donc respect, reconnaissance et attention. J’ai pour Christine un grand respect.

J’ai la chance d’avoir eu comme collègue Raphaëlle Krebill, de l’armada cantilienne. Le sourire, l’écoute, l’énergie et, malgré la jeunesse, l’assurance de celle à qui « on ne le fait pas », jamais dupe – c’est une qualité pour un élu – des impostures, des mesquineries et des faux-semblants. Sa lucidité est un atout. Mélanie Boulanger, Maire passionnée et dévouée de Canteleu, en a toujours dit, mais vraiment, le plus grand bien. C’est un gage et une recommandation de poids.

Ces lignes ont une vocation toute modeste mais j’y tenais : témoigner un peu, à ma place, de mon point de vue, de ce que sont les hommes et les femmes pour qui, à deux reprises en décembre, je l’espère vous irez voter et avec qui vous créerez la Normandie. Ce sont des esquisses personnelles. D’autres pourront les nourrir, les améliorer, les compléter, mais probablement pas, je pense, à moins d’être de mauvaise foi ou pire de mentir, les contredire. Mes références ? Un pedigree de choix : la plaque avant de ma voiture est immatriculée 27 et la plaque arrière 76. J’ajoute que j’ai de la famille proche et mes meilleurs amis dans le Calvados et que Les parapluies de Cherbourg est mon film préféré. Mais vous jugerez surtout sur les talents, qualités et garanties que vous apportent Nicolas, Marc-Antoine, Timour, Martine, Christine, Raphaëlle et tous les autres.

Jean-Baptiste Verrier

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