11
NOV
2013
Prononcé lors de la cérémonie du 11 novembre, devant un très grand nombre de Rolivalois rassemblés au Monument. De l’avis général la participation n’a jamais été aussi forte.
Madame le Maire, chère Susanne Geils, Mesdames et Messieurs les élus, Mesdames et Messieurs les représentants des autorités civiles et militaires, Messieurs les porte-drapeaux, chers concitoyens, Chers amis,
Notre première pensée doit aller vers ces dizaines de milliers de personnes mortes aux Philippines, écrasées par un typhon qui parmi ses victimes a choisi les plus faibles, les enfants, les vieillards. Qu’à des milliers de kilomètres nous pensions à ce pays et son peuple est un geste de solidarité internationale qui a du sens dans ce rassemblement.
Ce 11 novembre est la dernière cérémonie officielle, républicaine, j’avais presque envie de dire « gratuite, laïque et obligatoire », de ce mandat. Je ne sais si y assister fait partie des devoirs du citoyen, bien que j’ai mon idée là-dessus, mais je félicite ceux qui sont fidèles à notre Monument. Le drapeau, la patrie, la Marseillaise, les valeurs de la France ne sont pas la propriété de tel ou tel. Il n’est pas indispensable d’être blonde, d’avoir un nom breton, de parler fort et d’avoir les yeux bleus pour en être les dépositaires. Si Robespierre et Danton, Napoléon, Gambetta et Clemenceau, De Gaulle revenaient parmi nous, croyez-vous qu’au nom de la Nation, ils mêleraient leurs voix à celles des nostalgiques de l’OAS et des héritiers de Pétain ? La réponse est dans la question.
Le temps que nous donnons ce matin, la pluie que nous bravons, ne constituent pas des efforts inutiles. Nous faisons vivre à notre modeste échelle une grande idée, celle de la communauté nationale. J’y crois profondément. Elle permet d’imaginer qu’au même moment dans les 36 000 communes de notre pays comme sous l’Arc-de-Triomphe, 65 millions de Français, ceux du sang et ceux du sol, femmes et hommes, jeunes ou vieux, devant leurs pompiers dont je salue le courage, devant leurs policiers dont je salue la compétence, devant leurs services publics dont je salue l’existence, ont la possibilité d’entendre les mêmes mots du même ministre des anciens combattants, de participer au même rituel, d’entendre les mêmes sonneries et de déposer les mêmes gerbes. Ce n’est pas anodin. Ce n’est pas mondain. Accomplir ces gestes identiques, c’est certainement faire honneur à nos morts, mais c’est rendre service aux vivants. Ce n’est pas de la discipline, c’est de la solidarité. Nous sommes les enfants d’un même pays et d’une même histoire. Cela a du sens. La collectivité est plus précieuse que les individus. Le rassemblement est préférable à la division. Le bien commun vaut davantage que les intérêts particuliers. Se retrouver comme cela, gratuitement, sans objectif concret immédiat, forge notre identité et facilite l’intégration.
Je voudrais dire un mot aux élus dont la présence ici est la simple contrepartie de l’honneur qu’ils ont eu d’être choisis pour représenter leurs concitoyens. Dans une autre configuration, avec ceux qui repartent pour six ans et ceux qui nous rejoignent, je vous retrouverai l’année prochaine pour un autre 8 mai et un pour un autre 14 juillet. Mais, ici, je veux tous vous remercier pour ce que nous avons fait au service de notre Ville et de ses habitants. Nous avons vécu une belle aventure. Vous n’avez pas quitté le bateau sur un coup de tête ou parce que cela allait mal. On attend d’un élu du suffrage universel un comportement un peu différent de celui d’un joueur de football capricieux. Nous avons un projet ambitieux pour l’avenir et un beau bilan pour le présent. De l’un comme de l’autre, nous pouvons être fiers, car ils représentent une somme de travail, de passion, de sacrifices aussi qu’on a parfois peine à imaginer. Mais le résultat est là. La Ville est dans un meilleur état que celui dans lequel nous l’avons trouvée. C’est notre seule récompense et elle est méritée. C’est le seul juge qui vaille. Le Front populaire portait les trois P (la paix, le pain, le progrès). Nous portons les trois B (le bon, le beau, le bien).
Puisqu’elle est la dernière, cette cérémonie se devait d’être particulière. Je veux donc la dédier à trois femmes.
A Huguette Peron, tout d’abord, comme nous l’avons souhaité avec Catherine Cascajarès, parce qu’elle n’aurait pas manqué cette matinée, nous aurions entendu sa voix travaillée à la chorale, si elle ne se battait pas, avec à ses côtés son mari, contre la maladie.
A une femme dont j’ai fait et dont je continuerai de faire toutes les campagnes. Janick Léger, qui est devant un autre monument ce matin et on le comprend, a fait le choix de répondre à une proposition que notre ami Robert Ozeel lui a faite, de lui succéder à Léry. J’en suis très heureux pour elle, pas vraiment inquiet parce que c’est son canton et qu’elle le connait sur le bout des doigts. Nous travaillons ensemble depuis 13 ans. On nous a parfois opposés sans motif. Nous nous sommes parfois opposés sur des motifs. Mais dans l’histoire de Val-de-Reuil son nom a toute sa place. Une place méritée et légitime. Pour le social, pour l’éducation, pour le logement. Beaucoup de gens lui sont reconnaissants de son travail. J’en fais partie. Je tenais à le dire, ici, avec une certaine force, sans autre raison que l’amitié et l’estime pour une collègue et, pardon d’introduire ce mot, une camarade. Il y a tellement de gens que nous avons élus et qui se sont comportés comme des ingrats confondant les missions qui leur ont été confiées avec un pouvoir personnel qu’ils se sont octroyé. Janick n’en fait pas partie.
Cette cérémonie sera encore une fois particulière. C’est pourquoi j’ai demandé à une autre femme, à une collègue et à une amie pour qui j’ai affection et respect, qui a été une très belle rencontre, de reformer un couple avec moi, le couple franco-allemand. Nous avons fêté au début de l’année notre 60ème anniversaire. Nous avons eu pour parrain De Gaulle et Adenauer, Valery Giscard d’Estaing et Helmut Schmidt, François Mitterrand et Helmut Kohl, Chirac et Schröder d’une certaine façon. J’ai donc l’honneur, la joie également, d’accueillir, au nom de la Ville de Val-de-Reuil, Madame Susanne Geils, Maire de la commune de Ritterhude, avec laquelle nous allons fêter, comme Bernard Beaufrère le faisait remarquer, notre premier quart de siècle de jumelage. Notre partenariat est si étroit que, en six mois, nous nous présenterons tous les trois devant les électeurs, moi en mars, Suzanne en mai et Tabor le polonais de Sztum à l’automne et que nous avons pour continuer le travail que nous avons fait le souhait que nous soyons tous les trois réélus. Rien n’est plus émouvant que de voir l’accueil que reçoivent nos enfants sur les bords de la Mer du Nord, celui que les petits allemands reçoivent au bord de la Seine. Les jours des départs et des « au revoir », on ne compte plus les flaques d’eau au pied des bus. Nous avons construit ensemble une Europe de proximité.
L’élection municipale ne sera pas la seule. Dans 7 mois en Allemagne, comme en France, dans les 25 autres pays de l’Union, dont nous sommes les citoyens, dont nous portons sur les passeports, nous voterons la même semaine aux mêmes élections pour élire un Parlement. L’Europe actuelle, telle qu’elle est dirigée, dans la direction vers laquelle elle est menée, ne donne pas vraiment envie d’aller voter. Mais l’idée européenne le mérite et l’exige. Ce sera difficile, mais je voudrais qu’à Val-de-Reuil la jeunesse de la Ville se mobilise. Qu’elle s’exprime pour ce qui est un des enjeux de cette nouvelle génération. Non pas construire l’Europe. C’était l’enjeu de la génération précédente. Mais changer l’Europe. Ce sera la responsabilité des nouvelles générations. Il faut donc s’inscrire sur les listes électorales, c’est votre devoir.
A ces deux élections, un danger nous menace. C’est pourquoi je veux prendre un temps pour parler d’un fléau : le Front national, hélas, a le vent en poupe. Ce ne sont plus seulement, et depuis quelque temps déjà, les éternels réactionnaires, les incurables partisans de ce qui se présenta il y a soixante-dix ans comme un Ordre nouveau, les nostalgiques de l’Algérie française qu’il attire dans ses filets, mais les révoltés, les exclus, les marginaux, les chômeurs, les mécontents de toutes sortes qu’a multipliés la crise multiforme que nous vivons, et dont il exploite, et dont il attise les frustrations, les ressentiments, les colères et les angoisses. Alors, on dit, et c’est la vérité, que le Front national a changé de visage en changeant de chef, que ce n’est plus la même génération, la même tonalité, ni le même discours. Il se peut, mais c’est bien toujours la même démarche, ce sont toujours les mêmes ressorts et c’est toujours le même esprit. Aujourd’hui comme hier, le Front national fait son miel de nos malheurs et met tous ses espoirs dans nos catastrophes. Il tire sa force des échecs et ses progrès des fautes que nous commettons parfois. La xénophobie, le racisme, l’autoritarisme, l’antisémitisme toujours latents chez lui, affleurent à tout moment, ils sont dans son ADN. On aura donc du mal à imaginer qu’une mutation génétique aussi inédite qu’improbable aura permis au grand méchant loup borgne d’engendrer le Petit Chaperon bleu marine. Depuis sa naissance, le Front national s’est comporté comme un parti d’opposition à tout, de proposition à rien et, se disant victime du système dont il bénéficie largement, revendique le droit à l’existence et à la parole au nom du pluralisme et de la liberté. On sait ce qu’il en ferait s’il disposait un jour des clés de la maison.
Des gens autrefois ont été élus sur cette étiquette dans notre ville. Ils n’étaient pas tous forcément, individuellement, des monstres. Mais, ils ne servaient à rien. Ils ne siégeaient pas. Ils coûtaient à la commune au lieu de lui apporter. Ils ont participé à ruiner son image, à faire de notre commune un repoussoir, au siècle précédent, où chaque jour se profilait une mauvaise nouvelle, une dette municipale plus grosse, un impôt local plus lourd. Nous en payons encore certains pots cassés. C’était une plaie. Elle est aujourd’hui cicatrisée. Mais personne, par désespoir ou par indifférence, pour se faire plaisir, pour faire l’intéressant, pour parader, ne peut jouer avec ce risque, ce danger, cette menace.
Ce serait aller tellement à revers de ce que nous sommes. Faire se rencontrer ici la diversité des mondes et conserver ses convictions, c’est mon pari. Faire en sorte que tous ceux qui vivent sur notre territoire, les chômeurs et les entrepreneurs, les enfants et les retraités, ceux qui sont nés ici, c’est à dire à Louviers, et ceux qui sont nés là-bas, à Taza, Paris ou Yaoundé, se parlent au lieu de s’ignorer. Trouver la solution la plus positive pour le plus grand nombre, c’est cela ma politique. Rassembler tous ceux qui ont des valeurs d’intégration et pas des valeurs d’exclusion, c’est ma méthode. Je ne veux pas que notre commune soit confisquée par un clan, un parti ou une génération. Ce serait le contraire de ce qui fait notre force et notre originalité. Je suis pour l’apaisement. Pas pour l’affrontement. Mais s’il faut défendre l’honnêteté, la compétence, le travail qui sont les vrais ingrédients de la bonne gouvernance, je sais relever le gant. Il ne faut pas prendre la somme de ces engagements comme un paradoxe mais comme un plus. La société a été généreuse avec moi. J’essaye de ne pas me montrer avare avec elle et de lui redonner ce qu’elle m’a offert. Pour reprendre un proverbe américain, il y a une place en enfer pour les Rolivalois qui n’aident pas les Rolivalois.
Je veux citer un homme qui a aidé les autres, quelqu’un de pacifiste qui aurait souri, peut-être, de voir son nom prononcé lors d’une cérémonie patriotique, mais qui, probablement, aurait été touché que nous le fassions. D’abord, précisément, parce que le 11 novembre est une date d’arrêt des combats, donc de paix, qu’il associait à son auteur préféré, Blaise Cendrars, engagé volontaire dans les troupes françaises en 1914, rejoignant la Légion Etrangère et, amputé de son bras droit en 1915, choisissant de continuer à écrire de la main gauche. Ensuite, parce que notre Monument est à côté du lycée qu’avec Jacques Etienne il a construit en 1990 et pas loin de l’école Léon Blum où il avait travaillé avec Gérald Kerguillec à la réalisation du grand collage sur le Front populaire qui est dans le hall.
Henri Baillot nous a quittés le 9 octobre dernier. Il était jeune. Il avait 71 ans. Il est un des fondateurs de notre Ville. Arrivé à la Mission d’études et l’Etablissement public dans l’équipe de l’Atelier de Montrouge et de Gérard Thurnauer au tout début des années 1970, il fut présent jusqu’au dernier jour de l’Etablissement public, avant de s’associer à un cabinet d’architecte rolivalois, puis de conseiller La Plaine normande, un organisme de logement social, ainsi que de nombreuses collectivités. C’était un des seuls à avoir connu l’intégralité de la geste de l’EPV sur lequel Jean-Paul Lacaze me disait que Val-de-Reuil avait réussi à tourner la page. Ils étaient deux ou trois tout au plus probablement à pouvoir y prétendre. Il était de ceux-là. Un fil rouge de notre vie. Architecte, urbaniste, il avait été rien moins que le responsable de la construction de ce que l’on appelait le « secteur B », peu de choses, juste le secteur de la mairie, du collège Pierre Mendès France, de la place aux jeunes, de la piscine, de la médiathèque où travaille aujourd’hui son fils Vincent, pour qui nous avons tous une pensée sincère, affectueuse et amicale, comme nous en avons une pour Charlotte, sa fille avec qui il partageait la passion de la musique, pour Léonard et Adrien.
Ses amis et voisins du Cavé, où il a vécu des années avant de rejoindre Poses, preuve qu’on ne se détache jamais de la ville nouvelle, je vois Véronique et Jacques Lecerf, je songe à Alain Mignard, se souviennent de sa casquette Gavroche, de ses bacchantes et de sa barbe, de ses lunettes, des promenades avec son briard (« Môme »), mais également des parties de volley de l’établissement public, (Henri était un des fondateurs de la section volley de la « Détente »), ou des parties de baby-foot chez Jouvin à Léry. Prompt à la répartie humoristique, aux bons mots, aux jeux de mots, Henri Baillot était un bon vivant, un personnage joyeux, un ami chaleureux ce que vous confirmeront Jacques Etienne, Gérald Kerguillec, Thierry Deleforge qui a souhaité avec tant d’autres que je tiens à associer à ce moment que cet hommage ait lieu. Jacques Etienne a cette formule. « Henri était un honnête homme à la manière du XVIIIème siècle, pas un spécialiste étroit. »
Les cordes à son arc étaient nombreuses. Grand amoureux de la Bourgogne et de ses vins puisqu’il y était né, en 1942, à Joigny, où il retournait souvent, il était d’une famille qui avait le talent, l’âme et le goût des arts. Son père était musicien à côté du travail. Deux de ses frères et sœurs comédiens. Sa fille Charlotte cantatrice. Quant à Henri, les trésors de sa discothèque ont toujours fait des envieux. Grand mélomane, Marciac était pour lui un pèlerinage annuel. Et entre deux éditions, les allers-retours Val-de-Reuil / Paris pour passer des soirées à écouter en boite de jazz des voix et des instruments, set après set. Son éclectisme n’était pas un secret. De Carmen à la fille du pays d’Aragon qui, chez Bobby Lapointe dont il chantait joyeusement et par cœur le répertoire, vendait ses glaces au citron et vanille. Mais est-ce une référence si étonnante ? Pas vraiment. Henri Baillot avait pratiqué le mime dans sa jeunesse et notre ami Kerguillec raconte comment souvent il jouait, à l’improviste, sketches et saynètes, d’un coup, comme cela, tout simplement par bonheur. De ce personnage joyeux, heureux, humain, nous nous souviendrons. Ses obsèques se sont déroulées au Havre, une autre ville d’architectes, mais Val-de-Reuil, de l’avis de ses amis qui nous ont permis de rassembler des témoignages, était restée pour lui la grande aventure de sa carrière. Il y croyait. Il s’y était engagé. Il en était fier. Solennellement, Henri, nous aussi, Val-de-Reuil aussi. Puissiez-vous, dans votre Lotissement du ciel, un autre titre de Blaise Cendrars dont vous avez sûrement autour de vous offert des exemplaires, en être assuré.
Mesdames et Messieurs, Chers amis,
Permettez-moi un dernier mot. Cette cérémonie est l’hommage de la France à tous ses morts. Le Président de la République a lancé cette semaine les commémorations du Centenaire de la Grande Guerre. Il y a 99 ans que le Conflit s’est déclenché. Jaurès l’avait dénoncé comme toutes les guerres qui à la défense de la patrie et de l’humanité opposent la destruction, la colonie, la conquête.
La Première Guerre devait être la « der des der ». Elle a été la « pire des pires ». Plus de 8 millions de Français – un cinquième de la population ! – furent appelés sous les drapeaux. Des centaines de milliers ont été blessés, les « gueules cassées », amputés, brûlés, gazés. Un million quatre cent mille sont morts. Autant chez nos amis allemands. A l’échelle du monde d’aujourd’hui on pourrait parler de grandes guerres civiles. Nous sommes frères mais nous sommes affrontés.
C’est un des thèmes du Goncourt de Pierre Lemaitre : la France pleure ses morts. Mais au fur et à mesure, nos cérémonies y ont ajouté une dimension supplémentaire. Nous pleurons effectivement nos morts, tous nos morts car c’est le sens complet de cette cérémonie, nos morts de la Seconde Guerre Mondiale, nos morts d’Algérie, nos morts outre-mer, nos morts sur les cinq continents, nos morts d’Afghanistan, nos morts du Mali, nos otages, nos journalistes, tous nos morts, mais nous les pleurons aussi pour les vivants. Je voudrais y associer nos amis Antoniolli, Doucet, Mugner, Michaud.
Le Président de la République a eu cette phrase : « Il n’est pas de reconnaissance plus forte que celle de la connaissance. » C’est pourquoi nous devons répéter et réentendre ce qui s’est passé durant ces années. Les élèves du collège Montaigne et du lycée Marc Bloch nous le rappelleront dans quelques instants par des lectures dont je les remercie.
Pour le Centenaire, en 2014, le Président de la République fédérale d’Allemagne, M. Gauck, a accepté l’invitation de François Hollande de venir en France, symboliquement, le jour de la déclaration de guerre par l’Allemagne à la France, le 3 août. Le 14 juillet, les plus de 70 pays que l’on appelle belligérants de la Grande Guerre seront invités à participer, sur les Champs-Elysées, au défilé. Ils seront rassemblés, à l’occasion d’une fête nationale inédite, parce qu’elle sera internationale. Des soldats, avec leurs uniformes et leurs drapeaux, mais aussi de jeunes civils participeront, à une grande manifestation pour la paix. « Le Centenaire, c’est un moment de fraternité internationale », a dit le Président.
Chère Susanne Geils, Val-de-Reuil invitera les Maires de toutes ses villes jumelées pour ce 14 juillet. J’espère que nous nous y retrouverons, avec notre collègue de Sztum, de Workington, de Tasnad, par d’autres encore, pour célébrer, ensemble, la paix.
Vive la République, vive l’amitié franco-allemande, vive la France !