Avec Harlem Désir, construisons ensemble l’avenir du PS !

En lui accordant 66% de leurs voix, soit les deux tiers, les militants de la fédération de l’Eure, notre fédération, se sont très largement exprimés jeudi 11 octobre en faveur de la motion 1, défendue par Harlem Désir et Guillaume Bachelay. Jamais dans l’histoire de notre Parti, face à quatre autres textes, une motion n’avait atteint un tel score. C’est un signal fort et clair que chacun doit entendre. Par cohérence, par efficacité, il faut que ce succès, non seulement, se prolonge, mais s’amplifie, ce soir, dans les 24 sections de notre département. Pour cela, il n’y a qu’une seule solution : unis et solidaires, soyons très nombreux à faire le choix de Harlem Désir comme Premier secrétaire de notre parti !

Notre Congrès, pour être utile, doit être un Congrès de rassemblement. Harlem Désir l’incarne et l’a déjà réalisé en réunissant autour de lui des soutiens venus des différents horizons de notre Parti. Notre Congrès doit être celui de la fidélité au Président de la République et de l’appui à son Gouvernement pour éviter que la droite, l’opinion, les medias, n’ouvrent un front artificiel entre les socialistes. Harlem Désir travaille en totale transparence avec Jean-Marc Ayrault et ses ministres pour mettre en œuvre les réformes de « notre » projet. Notre congrès ne doit pas être la dénonciation absurde d’un passé récent, d’autant plus qu’il nous a conduit vers la victoire et que nous y avons tous participé. La candidature de Harlem s’inscrit, poursuivant la rénovation pour la parité, la fin des cumuls, la morale en politique, dans la loyauté à Martine Aubry. Enfin, Harlem Désir est le candidat le plus proche de François Hollande. Doit-on le lui reprocher ? Au contraire, c ’est un atout pour le Parti socialiste. Nous ne sommes pas les seuls à le penser. Déjà nos camarades de la motion 5, les camarades de la motion 2 et des camarades de la motion 4 appellent de leurs vœux au rassemblement. C’est un fait : les Français parmi les deux candidats ne connaissent que Harlem Désir. Cette cohérence, cette convergence, sont des gages de force et de durée.

A l’évidence, Harlem et ceux qui l’entourent représentent à la fois la nouveauté et l’expérience. Avec Guillaume Bachelay, Karine Berger, Olivier Faure, c’est une autre génération à la tête du Parti socialiste. Dans le prolongement de l’action menée depuis les primaires, la présidentielle, les législatives, Harlem Désir tient un cap dont nous ne devons pas changer si nous voulons éviter de paraître versatiles et superficiels. Fiscalité des plus riches, retour à la retraite à 60 ans, retour de nos soldats d’Afghanistan, augmentation de l’allocation scolaire…, voilà le bilan de cette équipe. Un mot plus personnel. Je connais bien Harlem. Depuis les marches de SOS Racisme, il n’a pas changé. Disponible, accessible, à l’écoute : il est resté un militant parmi les militants. Il existe par lui-même, par son expérience associative et son engagement européen, deux dimensions essentielles à notre action. Devenir Premier secrétaire du parti socialiste n’est pas un rôle facile. La tâche est belle, mais elle est rude. Je sais qu’il saura dans l’intérêt des militants, de nos fédérations, de notre parti, de la Gauche toute entière, la relever. Faisons confiance à Harlem Désir, choisissons-le pour être, pour trois ans, le premier d’entre nous, le premier des socialistes !