LE 4 SEPTEMBRE DE LA Vème REPUBLIQUE

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Le 4 septembre et l’Histoire de la République, la Troisième en l’occurrence, sont liés. Si on ne reculait pas devant l’idée, une année sur sept, de faire coïncider la rentrée des classe avec un dimanche, elle devrait être définitivement fixée à cette date. Cela aurait eu du sens, de l’allure, du prestige. Ferry, Grévy, Buisson, Macé, ne se retourneraient probablement pas dans leur tombe à l’idée de cet hommage posthume. Reste que, hasard géographique, conscience historique, clin d’œil ludique à celui qui l’a inventé, c’est à l’école du « Petit Charlemagne », une maternelle, puis à l’école du « Grand Charlemagne », une élémentaire, dans la commune de Jean-Luc Récher à Aubevoye dans l’Eure, que le Premier ministre de la République, Jean-Marc Ayrault, premier enseignant à Matignon, depuis Pierre Mauroy (même si je n’oublie pas les normaliens qui furent chefs du Gouvernement, au premier rang desquels Laurent Fabius), accompagné du Ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon, numéro trois du Gouvernement, agrégé de philosophie -excusez du peu- et de George Pau-Langevin, ministre délégué à la réussite éducative qui porte un nom que l’on retrouve sur bon nombre de groupes scolaires en France, a donné le signal de la rentrée 2012 / 2013 pour 12 millions d’élèves. Les postes de professeurs des écoles ? Il y en a 1 000 nouveaux à la rentrée 2012. Les postes de professeurs certifiés dans le secondaire ? Il y en a 280 supplémentaires qui ont commencé à enseigner. Les postes de conseillers principaux d’éducation ? 100 de plus épaulent les équipes de direction. Les postes d’assistants d’éducation ? 2 000 supplémentaires existent désormais pour soutenir les élèves. Les postes d’assistants chargés de la prévention et de la sécurité dans les établissements ? Ils sont 500 de plus qui veillent désormais. Le changement de ton et de fond à l’école était attendu. La rentrée n’a pas déçu.