22
AOUT
2012
LA ROCHELLE DOIT-ELLE AVOIR PEUR DE LA CHINE ?
Au début du mois, Emmanuel Maurel (que j’ai connu sur les bancs de Sciences Po alors que j’essayais désespérément de lui inculquer quelques notions de droit dont il n’a pas eu aucun besoin pour prendre son envol), le secrétaire national chargé d’organiser, pour la quatrième année consécutive, l’université d’été du Parti socialiste , m’a proposé avec gentillesse d’intervenir à La Rochelle, non pas sur la thématique « politique de la ville » comme cela m’est arrivé plusieurs fois et qui est ma passion, mais sur la Chine. Légère inquiétude, car si j’ai visité l’empire du milieu une quarantaine de fois depuis douze ans et si le hasard des choses m’a fait rencontrer à différentes reprises, dans un cadre privilégié, des dirigeants, je ne suis ni sinologue, ni Malraux. J’ai accepté néanmoins. « Faut-il avoir peur de la Chine ? », c’est la question précise qui sera posée. Il y a l’aspect économique que l’on connaît. Il y a l’aspect diplomatique dont Laurent Fabius a choisi de parler ouvertement. Il y a beaucoup d’autres raisons de s’inquiéter ou de se rassurer. Animée par Henri Weber, grand connaisseur et pourfendeur de la mondialisation, cette table ronde réunira Fabienne Clérot, chercheuse à l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS), Jean-Pierre Tchang, spécialiste financier dans le secteur bancaire et Anne Cheng, sinologue, professeur au Collège de France, qui est la fille de l’Académicien François Cheng. Je donne donc rendez-vous aux socialistes qui se demandent si « l’Orient est rouge » vendredi 24 août à 17h45, salle Eider à l’Espace Encan, pour cette discussion ouverte sur le monde. Cliquer ici vous permettra d’en savoir plus sur les enjeux et les participants. Que cent fleurs s’épanouissent. Que cent écoles de pensée rivalisent.