28
JUIN
2012
Les aventures d’ALTIX chez les Rolivalois
Existe-t-il une potion magique pour expliquer le succès d’Altix ? Pas vu de casque gaulois ou de chaudron, mais l’inauguration de ses nouveaux locaux à Val-de-Reuil a rappelé en tout cas que cette entreprise high tech, bien à sa place au parc des portes, entre EDF, Orange, le bassin d’essais des carènes, et quelques start-up, a réussi le tour de force de nous permettre de battre en brèche quatre idées reçues. La première est que notre pays et ses villes seraient voués à voir disparaître leurs usines et leurs emplois industriels au profit de la Chine. Non seulement Altix maintient ses emplois en Haute Normandie, sur le territoire de la « Ville Nouvelle », mais en crée. La deuxième est que l’économie européenne et française, qui a inventé l’automobile, l’aéronautique, les transports, la chimie et d’autres secteurs d’expertise et d’excellence, serait vouée à voir disparaître sa culture de l’ingénieur. Or, 15% des effectifs d’Altix se consacrent à la Recherche & Développement. La troisième est que la croissance et l’exportation de la production de nos PME françaises ne seraient plus possibles. Avec quatre concurrents japonais sur le dos, Altix réalise pourtant 95% de son chiffre d’affaires à l’export, dont 70% en Asie, symbole évident de cette « mondialisation à l’envers » que je défends et qui permet de produire en France en Euros et avec des ouvriers qualifiés pour vendre en Asie et en devises, non l’inverse. La quatrième, enfin, est que les collectivités locales ne seraient pas efficaces pour appuyer le développement économique.
L’accompagnement de la Ville et les efforts de la Région en termes financiers (je prenais également la parole au nom d’Alain Le Vern, après Bernard Christophe du Conseil général et d’Eure Expansion) démontrent le contraire. Alors, pour nous avoir aidé à tordre le coup à ces quatre « canards », il faut remercier et féliciter tous les salariés d’Altix et l’ensemble de ses dirigeants à commencer par Jérôme Van Straaten, son Président. Merci pour leur travail et cette capacité de développement qui, on l’a bien compris, ne s’arrêtera pas ! Au passage, trois inaugurations en un mois, dont la nouvelle chaine de CERA, dans une situation assez comparable à celle d’Altix, témoignent du dynamisme industriel de Val-de-Reuil. Encore un apport à l’emploi et aux ressources de l’agglomération qui ne lui a pas coûté un sou et en a rapporté à la SODEVIL. Pas mauvais de rappeler ces quelques vérités, même si, avec les conseillers municipaux de VdR, nous étions, Bernard Leroy, Hubert Zoutu, Pierre Aubinais ou Robert Ozeel souvent présents n’ayant pu nous rejoindre, seuls à représenter Seine-Eure.