En meeting à Conches avec Valérie Fourneyron pour la victoire de Jean Louis Destans et Elodie Desrues

Z

Z

Z

Z

Z

Z

Z

Z

Avant le second tour de l’élection présidentielle, Laurent Fabius, le Ministre des affaires étrangères, nous avait avertis que, en déposant une seule enveloppe dans l’urne, le 6 mai dernier, nous utiliserions en fait « deux bulletins ». Un premier bulletin Hollande pour que la France se redresse et retrouve couleurs et valeurs dans la justice. Mais aussi un second bulletin pour éviter un second mandat qui serait, pour la droite, un mandat sans limite.

Avec Valérie Fourneyron la Ministre des Sports, de la Jeunesse, de la Vie associative et de l’Education populaire, avec Alfred Recours qui nous accueillait, pour Jean Louis Destans et Elodie Desrues, nous étions réunis ce soir pour un nouveau tournant. Le 10 et le 17 juin, il ne s’agira pas de participer à l’élection des « deux bulletins », mais de gagner la bataille du « deuxième bulletin ». Le deuxième bulletin, c’est celui que les électeurs doivent déposer dans l’urne pour que le Chef de l’Etat puisse appliquer son programme. Le changement c’est un moteur à deux temps. Il faut de l’air dans le carburateur de  l’Elysée et de l’essence dans le réservoir du Parlement. Sans ces deux pistons, pas de mouvement. La voiture du pays restera aux couleurs de l’UMP.

Ce « deuxième bulletin », il est encore plus essentiel que le premier, car dans toutes les bonnes compétitions, il y a deux mi-temps, un aller et un retour, un match à domicile et un autre à l’extérieur. La première mi-temps, la rencontre à l’extérieur, l’aller, nous les avons joués et nous avons remporté la victoire avec notre buteur de Corrèze, notre stoppeur de Nantes. Mais un obstacle levé, un autre se profile. C’est comme au passage à niveau, un scrutin peut en cacher un autre.

La France a désormais, grâce à nous, un nouveau Président, un nouveau Premier Ministre, un nouveau Gouvernement. Pour ce qui est de nouvelles régions ou de nouveaux départements, en Haute Normandie, avec Alain Le Vern, en Seine Maritime avec Didier Marie, dans l’Eure grâce à Jean-Louis qui a empêché que l’Eure reste la belle au bois dormant, c’est fait depuis longtemps. Un nouveau Sénat, nous y sommes parvenus il y a moins d’un an. Mais il nous faut aussi une nouvelle Assemblée. Une Assemblée nationale solidement et largement à Gauche. Si le changement est populaire dans le pays, il n’est pas encore majoritaire au Palais Bourbon. Pour qu’il le devienne, il faut la victoire de Jean Louis Destans et Elodie Desrues les 10 et 17 juin, comme il faut la victoire de tous les candidats du Parti socialiste et de la Gauche rassemblée dans les cinq circonscriptions de l’Eure. Il reste dix jours pour convaincre.