17
SEPT
2016
Nadia Basso devient directrice générale des services de Val-de-Reuil.
Fabrice Barbe rejoint la Compagnie de Phalsbourg.
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Avec Fabrice Barbe, en défendant côte à côte, mercredi dernier, pendant deux heures, le dossier du PNRU2 (plan national de rénovation urbaine de 2ème génération) de Val-de-Reuil, devant l’ANRU, à Paris, nous avons imaginé – ensemble – la meilleure des conclusions à une collaboration harmonieuse, heureuse et fructueuse qui a duré onze ans.
Nous nous étions trouvés en 2005 au conseil d’administration d’Eure Habitat dont il était le directeur général adjoint. Je lui avais proposé de nous rejoindre. Il a immédiatement accepté. Je n’ai jamais eu à le regretter. Il a mis toutes ses qualités, dynamisme, esprit de décision, audace, force de travail, au service de la plus jeune commune de France. Les résultats ont été à la hauteur de nos espoirs partagés : un programme ORU de 100 opérations mené de main de maître, la croissance retrouvée, 850 logements construits en une décennie, la fibre installée, des entreprises attirées, la gare reconstruite, des équipements scolaires, sportifs, culturels et sociaux largement rénovés, un cadre de vie meilleur, la sécurité rétablie. La liste serait longue.
Aujourd’hui, alors qu’il n’a pas cinquante ans, il se fixe un nouveau défi personnel, difficile, mais passionnant. Il rejoint au plus haut niveau, à Paris, l’entreprise de mon ami Philippe Journo, grand entrepreneur à la tête de la Compagnie de Phalsbourg, leader innovant et en plein développement sur de nombreux marchés immobiliers à commencer par celui des centres commerciaux. Je trouve cette évolution positive et normale. A un grand Directeur Général des Services, le Maire de Val-de-Reuil et l’ensemble du Conseil municipal expriment donc leur reconnaissance et leur gratitude. Ils lui souhaitent surtout la pleine réussite qu’il mérite amplement. Il sera toujours chez lui à Val-de-Reuil. Il aura toujours mon appui.
Pendant l’été, un concours de recrutement a été organisé et nous avons décidé que Nadia Basso (45 ans) sera notre prochaine directrice général des services. Directrice des finances et des systèmes d’information de la région Haute Normandie, je la connais bien pour avoir, en m’en félicitant, travaillé avec elle plusieurs années, à Rouen, comme Vice Président aux Finances du Conseil Régional. Je connais sa rigueur, son sérieux, sa maîtrise parfaite des grands sujets liés aux collectivités locales. Elle rejoindra Val-de-Reuil, avec l’accord du Président de la région Normandie, Hervé Morin, que je remercie, dès le 22 septembre prochain.
Elle sera épaulée par deux directeurs généraux adjoints, Patrice Caumont, fonctionnaire remarquable, dont la compétence n’est plus à démontrer, et Pierre-Antoine Aurières, qui, à la tête des services techniques et en charge du renouvellement urbain, sait qu’il a toute ma confiance. Nous bénéficierons, dans ce domaine, de l’expertise de Nadia Basso qui a travaillé dans plusieurs communes balnéaires (Porto-Vecchio) ou sites de stations de ski (La Perrière ou Courchevel), où les projets sont nombreux et importants.
Nadia Basso prend cependant ses fonctions alors que la collectivité est à un tournant. Il faut que Val-de-Reuil continue de mener vers l’excellence ses projets, mais elle doit s’organiser pour durer : budgétairement, juridiquement, matériellement, humainement. Notre nouvelle DGS devra piloter cette évolution et cette réforme. Ce sera sa mission première. Avec le Conseil Municipal, je lui dis notre satisfaction de l’accueillir et lui souhaite chaleureusement la bienvenue à Val-de-Reuil.
12
SEPT
2016
De beaux dimanches de jumelages.
Quand on est le maire d’une ville nouvelle, d’une commune comme Val-de-Reuil, née en 1975, on est évidemment admiratif, presque envieux de voir Stzum fêter ses 6 siècles d’existence.
Dans un monde qui ne cesse de bouger, parfois avec violence, souvent par surprise, en Asie, en Afrique ou en Amérique, vous avez la chance de posséder, depuis 1416, plus qu’un château et des remparts, les repères d’une histoire, l’identité d’une ville, l’héritage d’un patrimoine. Ce sont vos frontières. Vous les connaissez. Vous les maîtrisez. Les guerres ne sont pas parvenues à les faire disparaître. En cela réside votre solidité. Vous abordez les temps présents forts de votre passé et votre regard sur les gens et sur les choses en est différent.
Heureusement entre nos villes, l’une encore enfant, en Normandie, l’autre déjà adulte, près de Gdansk, entre nos habitants, c’est sur la vieille amitié qui existe entre la grande nation polonaise, courageuse, fidèle, souvent héroïque et la République Française qu’a pu construire notre jumelage. Nous ne partions pas de rien.
Nous avons en partage des rois et des reines, des pianistes et des savants, des footballeurs et des prix Nobel. Leczinska ou Curie, vos « Marie » sont devenues les nôtres. Frédéric Chopin et Franz Litz ont aimé notre pays et sans doute un peu plus que cela. Ensemble, alliés solidaires, amis réels, nous avons connu des défaites, des espoirs et des victoires. Nous avons eu de l’admiration pour Lech Walesa et du respect pour le pape Jean-Paul II. Nous savons le rôle éminent que joue Donald Tusk en Europe. Nous parlons encore de Solidarnosc.
Alors, bien que, de tous vos partenaires, russes si proches, lithuaniens pas bien loin, allemands vos voisins, nous soyons ceux qui viennent de plus loin, puisqu’il faut 1615 kms pour aller des falaises de la Seine aux plages de la baltique, c’est en amis et en frères que nous venons vous dire notre joie et notre fierté que Sztum en restant cohérent avec son passé ait su gagner le pari de l’avenir, de la modernité en se transformant, en s’embellissant. Que de progrès accomplis depuis quinze ans ! C’est exceptionnel.
C’est l’œuvre, évidemment, de mon ami Lecheck Tabor et de son équipe. Je le salue parce qu’il est pour moi le modèle du bon maire, visionnaire, proche des habitants, honnête, compétent et avisé. C’est aussi le fruit de l’action de tous les habitants de Sztum que nous aimons et apprécions à Val-de-Reuil. C’est la raison pour laquelle nous sommes venus nombreux et que je conduis cette belle délégation où vous comptez des gens qui parlent votre langue qui, pour certains, est maternelle. Pas seulement parce qu’il y a dans notre ville de l’Eure une belle et importante communauté polonaise, mais parce que depuis la fin des années 80 et notre charte de jumelage en 1999, nous avons appris votre hospitalité, votre amitié et votre fraternité. Nous en avons usé. Vous avez fait de même. Pas un marathon, pas une fête sans que nous ayons le bonheur de vous voir et de vous retrouver comme si nous nous étions quitté la veille. De notre côté, nous ne manquons aucune de vos invitations. De beaux dimanches en beaux dimanches, nous apprenons à mieux nous connaître. A l’esprit du jumelage, au fil des rencontres, des danses, des conversations, se sont ajoutées la complicité entre les hommes et l’entente entre les élus. Ce n’est pas un miracle. Pour autant ce n’était pas automatique.
Il faut poursuivre dans cette voie. Familles, écoliers, entreprises, il ne doit pas se passer une année sans que nous ne tissions entre nous un lien supplémentaire. Ainsi pourrait se construire une Europe de fraternité et de proximité. Ainsi reculent la xénophobie et la peur de l’autre. Je suis heureux que Sztum et Val-de-Reuil, compagnons sur la même route, puissent être les instruments de cette harmonie. Continuons. A cœur vaillant rien d’impossible. L’ouvrage est bien commencé. Il ne reste plus qu’à travailler. Polonais et Français, la tâche ne nous fait pas peur. Cela fait six siècles que Stzum va de l’avant. Val-de-Reuil est fier de faire avec elle ce chemin depuis près de vingt ans.
10
SEPT
2016
Madame la Vice-Présidente et chère collègue,Â
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J’apprends, par voie de presse, que, comme vice-présidente de la région Normandie en charge du développement économique, vous avez récemment visité « les parcs d’activité de la communauté d’agglomération Seine-Eure ». J’en suis évidemment heureux.Â
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Heureux et surpris, car on me dit que vous n’avez pas oublié de parcourir ceux qui, accueillant de grandes entreprises internationales, sont à l’origine de la majorité des emplois industriels et d’une large part des recettes fiscales de la CASE. Or, ils se situent sur le territoire de ma commune. Si vous m’aviez fait part de votre venue, j’eusse été ravi, conformément, au vieux cérémonial républicain, celui qui fixe des repères, celui qui préserve des usages, celui qui semble manquer à tant de nos compatriotes qui, désabusés, déboussolés, se précipitent vers les extrêmes, de vous saluer. Il se trouve, en effet, que la CASE est un établissement public et Val-de-Reuil, comme la région, une collectivité locale de la République. Il se trouve, également, que, contrairement à ce qui vous a été dit, la commune sur les destinées de laquelle je veille, maîtrise toujours son urbanisme et, à l’intérieur de ses frontières, délivre, seule, les permis de construire. Il se trouve, aussi, que nombre des sociétés établies sur notre sol, je pense aux principales, connaissent mieux la Ville – de fait – que l’intercommunalité. Il se trouve, enfin, que je ne pense pas être le plus mauvais guide du monde économique rolivalois et de ses acteurs. Je regrette donc que vous ayez dû vous satisfaire d’un panorama fatalement incomplet et lointain.Â
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Pour compenser ce manque dont je vous prie d’excuser le Maire du Vaudreuil, Bernard Leroy (qui n’aurait guère apprécié semblable attitude dans son village…) et moi-même, je vous invite bien volontiers, ni à me prévenir, ni à me signaler, ce qui serait de bien grands mots, mais simplement à m’informer de la prochaine occasion à la faveur de laquelle vous ferez  l’amitié et l’honneur de votre présence à Val-de-Reuil, à sa population et à son Maire. Ce dernier siège par ailleurs, précision qu’on considérera un peu aggravante, un peu agaçante, un peu attérante, dans le même hémicycle que celui dans lequel vous siégez. Il va de soi que si mes pas, par hasard, par obligation ou par chance, me guidaient vers Dozulé (Calvados), je m’appliquerais la même règle de courtoisie, de transparence et d’efficacité, avant d’en fouler le moindre brin de l’herbe accueillante, en demandant audience à sa première échevine, c’est-à -dire, pour ceux qui pourraient l’ignorer, à vous même.
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Je vous prie, Madame la Vice-Présidente et chère collègue, de bien vouloir agréer l’expression de mes très respectueux hommages.
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Marc-Antoine JAMET
Maire de Val-de-Reuil
Président de la commission des finances de Normandie
Vice Président de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure
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PS : J’ai appris que vous aviez rejoint l’écurie de campagne de Nicolas Sarkozy. Je vous en félicite. Bien que je ne sois guère expert en la matière (car, par commodité, je me fie généralement, pour ce qui concerne votre parti et ses déchirements, aux jugements féroces du représentant de la droite locale Monsieur Bruno Lemaire, un homme d’une haute intelligence, pas primaire pour un sou, que vous devez certainement avoir déjà croisé sur les marchés juste avant les élections ou, dans l’intervalle, avoir vu à la télévision), c’est très certainement une promotion. Mais, de grâce, n’adoptez pas les méthodes parfois désinvoltes de votre champion.
6
SEPT
2016
LES PREUVES DE L’EXISTENCE DU LIEU
On peut avoir des intuitions. On peut avoir des certitudes. Il en va ainsi de l’existence de Dieu, de la réalité d’un amour, de la vie sur Mars. En moins d’une saison, l’utilité (par avance je prie chacun de bien vouloir excuser ce mot grossier…) du Théâtre de l’Arsenal est passée de la première à la deuxième catégorie. Il était nécessaire à Val-de-Reuil. Il lui est devenu indispensable. Définitivement.
On pourrait multiplier les preuves de ce statut exceptionnel. La plus objective repose sur une fréquentation. Redoublant de trivialité, j’allais même – trop concrètement – parler de taux de remplissage. Il est vrai que si on vote, parfois, avec ses pieds, on se cultive généralement avec sa tête et son cÅ“ur. Trop grande, trop vaste, trop belle, héritière des Chalands et de leur exiguïté, il était prétendument écrit que jamais nous ne parviendrions à remplir l’Arsenal. Foin de jauge, chaque représentation, a fait salle comble mixant allègrement publics proche et lointain et, pendant une année, des milliers de mains sont venues applaudir un superbe lever de rideau.
Second élément, suffisamment rare pour être remarquable : la compétence et l’intelligence ont rapidement donné un ton et un esprit à notre théâtre. Par sa programmation et sa convivialité, nouveau venu – qualité inégalement prisée sous nos horizons – il a, sans difficulté, trouvé sa place en Normandie. Une place singulière et une voix qui l’est tout autant, celle d’un centaure danseur et comédien. On attendait d’ailleurs de notre double direction un pugilat. Ce fût le concordat. Le mélange Boivin/Lazennec est assurément riche. Excellent pour notre moteur intellectuel, il a rempli toutes ses promesses d’éclectisme, d’humour et d’originalité. Aucun de ces ingrédients subtils n’a manqué aux soirées qu’ils ont harmonieusement concoctées. Je veux les remercier d’en avoir usé avec générosité.
Troisième atout, certainement pas le dernier, l’Arsenal est devenu un repère pour la Ville. Il a attiré des habitants. Il structure un quartier nouveau. Il dit une ambition. Il vit désormais aussi en dehors de tout spectacle. Célébrer le jubilé d’un jeune photographe, danser le hip-hop, écouter les sons du Caméléon, tout est prétexte à y faire la fête. On y invite les voisins, les riverains, les amis. Il n’est pas jusqu’à Hermès Sellier, maison d’une belle notoriété, sérieuse et appliquée, qui vienne y fêter la récente implantation rolivaloise d’un de ses ateliers. C’est un endroit où on se trouve et se retrouve, où l’on s’écoute et se parle, où l’on s’aime et on aime.
Car, là , est le plus important. Les temps sont durs et les loups de nouveau sont entrés dans nos vies. A la République, pour résister, il faut des forums. A la laïcité, pour se perpétuer, il faut des piliers. Le spectacle, le spectacle sous toutes ses formes, est une réponse à la violence. Y compris à celle des attentats. Parce qu’il apporte des interprétations et des songes, des idées et des émotions, l’art, le drame, le geste, la littérature, vont à l’encontre de la simplification qu’exigerait la radicalisation des consciences. Ils font reculer la peur, la haine, l’ennui. Ils projettent de l’interrogation, de la complexité, de la remise en question bien au delà d’une scène ou, même, du dernier rang des fauteuils. Un jugement dès lors. Il peut être politique. Ceux qui diminuent les aides, les subventions, les soutiens ont tort. Ils pensent construire un rempart. Ils creusent des tombeaux.
Marc-Antoine JAMET
Maire de Val-de-Reuil
31
AOUT
2016
Ils sont près de 2000 (1942 contre 1907 en 2015) à être scolarisés dans les 14 écoles maternelles et élémentaires de Val-de-Reuil, 1150 dans ses trois collèges et 700 au lycée Marc Bloch. S’ajoutant aux 1800 apprentis et aux 250 élèves de l’Epide, ce sont près de 6000 enfants, adolescents et jeunes gens qui reprendront le chemin des établissements scolaires de la Ville jeudi 1er septembre. Ils représenteront donc un effectif total équivalent à un tiers de la population de la commune, ce qui n’est pas commun…. Comme depuis plusieurs années, ils seront, contrairement à ce que certains avaient cru pouvoir prédire, plus nombreux en 2016 qu’en 2015. Pour le niveau des écoles, uniquement, ce sont au moins quarante élèves de plus qui ont été inscrits par leurs parents, soit l’équivalent de près de deux classes supplémentaires. Cette augmentation vient confirmer la dynamique démographique positive que poursuit la plus jeune commune de France et prolonge les huit ouvertures décidées par l’inspection académique depuis 2013 qui ont porté le nombre de classes rolivaloises à 88 (dont des sections de tout petits en maternelle, des CLIS et des CLIN). Chaque instituteur, chaque institutrice, sera, comme chaque année, salué par le Maire, en présence du nouvel inspecteur de l’éducation nationale, M. Jean-Mary Le Chanouni (venu de Senlis dans l’Oise après avoir été principal adjoint de Pablo Neruda à Evreux) le jour de la rentrée.
Il fallait accompagner ce chiffre record d’un certain nombre de décisions qui, pour une vraie égalité des chances au service de la réussite scolaire des enfants, sont venues confirmer la priorité donnée par la municipalité à l’école et aux outils pédagogiques depuis 2001.
I) Avec le concours des services techniques de la commune qui ont travaillé tout l’été, en concertation avec les directeurs d’école et répondant aux demandes formulées par les enseignants ou les parents, une attention particulière a été portée à la sécurité dans et autour des établissements scolaires rolivalois. Près d’un million d’euros a été débloqué à cet effet. Trois chantiers se sont ainsi ouverts : 1) demande déjà ancienne, parkings et trottoirs ont été réaménagés entre l’école du Pivollet et la Route de Louviers afin de protégerles cheminements piétonniers utilisés par les écoliers et leur famille des voitures. En outre, deux classes y seront équipées à la Toussaint de mobilier neuf. 2) l’école Jean Moulin voit débuter la réfection entière de sa toiture, trop perméable aux pluies, et des grandes verrières qui, depuis la maternelle, ou le hall d’entrée donnent sur la cour. 3) Avant la fin de l’année, le parvis de l’école Léon Blum et la voie de l’épargne qui longe l’établissement seront entièrement refaits. 4) La cuisine de l’école des Dominos a été repeinte. Une classe y sera équipée à la Toussaint de mobilier neuf. 5) Nombre de circulations internes, l’allée extérieure côté rue du pas des heures et la Cour des maternelles de l’école des Cerfs-Volants ont été entièrement réhabilitées. Une classe y sera équipée à la Toussaint de mobilier neuf. L’école sera proposée pour une réhabilitation complète au conseil d’administration de l’ANRU du 14 septembre 2016 à 14 heures à la faveur de la présentation budgétaire de la maquette de cette opération par le Maire de Val-de-Reuil. Tous les travaux ont donné lieu à une inspection technique à laquelle participait le Maire jeudi dernier.
II) La réhabilitation matérielle des bâtiments des écoles est une chose essentielle. Leur modernisation en est une autre qui ne l’est pas moins. La ville achèvera en janvier le déploiement d’IPAD dans la totalité de ses écoles. 27 tablettes numériques seront ainsi attribuées à l’école Jean Moulin en septembre et 27 autres à l’école des Cerfs-Volants dont les travaux de câblage et de mise en réseau viennent de prendre fin. 14 lots d’ordinateurs offerts par la société Chèque Déjeuner seront également répartis dans chacune des écoles de la commune grâce aux liens établis par Ousmane N’Diaye, adjoint en charge du numérique. Enfin, une majorité de classes est désormais dotée d’une capacité de projection complémentaire du travail sur tableau numérique.
III) Du contenant au contenu, le renforcement des activités périscolaires se traduira par le concours demandé à près de 180 intervenants pédagogiques contre 120 pour la précédente année scolaire. Après trois ans d’expérience et un niveau de satisfaction atteignant plus de 80% des parents et enseignants interrogés, ces activités d’éveil artistique et culturel, au sport et à la santé, à la citoyenneté, à la compréhension et à l’expression, qui concernent déjà 1700 élèves, seront étendues grâce à l’intervention des services municipaux et d’une collaboration plus grande avec les associations locales. Répondant à la demande de la municipalité d’intervenir dans chacune de ses écoles, le Théâtre de l’Arsenal proposera à huit classes de la commune des projets participatifs parmi lesquels la mise en place d’ateliers-découverte, de rencontres et d’échanges avec les artistes en résidence, de stages de pratique et de sensibilisation à toutes les formes artistiques. D’ici à la fin de l’année, toutes les classes maternelles et élémentaires de Val-de-Reuil seront accueillis pour visiter les coulisses du Théâtre et assister à un spectacle « jeune public ». Dans le cadre du Programme de Réussite Educative (PRE), l’opération « Coup de Pouce » redémarrera au mois d’octobre pour accompagner individuellement les élèves les plus en difficulté. Deux écoles, adhérentes du réseau d’éducation prioritaire de Val-de-Reuil, bénéficieront de ce dispositif : l’école des Dominos et celle des Cerfs-Volants. Enfin et afin de renforcer plus encore les liens entre l’école et les familles, des actions communes aux écoles des Cerfs-Volants et du Pivollet, intégrées au germe de Ville, seront menées avec la mise en place du projet « Deux écoles, un quartier ».
IV) Malgré la décision malheureuse prise par le Président du Conseil Départemental de l’Eure de supprimer, sans souplesse, ni réflexion, toute subvention aux séjours scolaires se déroulant en dehors du département, la municipalité a décidé de maintenir son soutien financier aux séjours « classe de neige » afin de permettre aux enfants qui ne peuvent « partir à la montagne » de bénéficier de ce droit à la découverte et à l’épanouissement qu’il faut accorder à tout enfant quel que soit le revenu de ses parents. Qui n’a jamais écouté un enfant parler de la magie des sports d’hiver qu’il pensait lui être interdits, ne peut comprendre.
V) Une plus grande ouverture linguistique, pour la maîtrise d’un savoir désormais indispensable à tout emploi, sera favorisée par la mise en place, dès l’école élémentaire, d’échanges soutenus entre les écoles rolivaloises et celles des villes jumelées de Workington et de Ritterhude. Cette intensification du travail d’apprentissage des langues est le résultat direct de la collaboration relancée entre élus et agents de nos trois communes après les visites officielles rendues en Allemagne et en Angleterre par une délégation rolivaloise en juin dernier.
Cette rentrée sera également celle des 1200 collégiens que compte Val-de-Reuil, répartis dans trois établissements du secteur, Michel de Montaigne, Alphonse Allais et Pierre Mendès France. Au profit de ce dernier, la municipalité entend poursuivre avec la plus grande détermination son combat. Avec Catherine Duvallet, première adjointe, Val-de-Reuil participera activement aux travaux qui s’ouvriront dans quelques semaines pour, sous la direction du Préfet de l’Eure, redéfinir une carte scolaire permettant aux effectifs de ce collège menacé de fermeture de retrouver un niveau permettant son maintien et respectant les conditions de travail faites aux enseignants et aux élèves dans les deux autres établissements. Les résultats obtenus par le Lycée Marc Bloch et ses 700 élèves, avec plus de 93% de réussite au Baccalauréat général, sont là pour confirmer la réussite et la pertinence d’un maillage éducatif s’appuyant sur la stabilité et la continuité entre ses établissements. Inversement la progression non contrôlée des effectifs à Alphonse Allais (450 contre 418 ce qui est la côte d’alerte d’un collège REP) et Michel de Montaigne (410 contre 403) vient confirmer, dès cette année, avant même que PMF (maintenu artificiellement à 270), ne soit fermé, les répercussions très négatives qu’aurait celle-ci sur la vie scolaire dans une partie importante de l’agglomération Seine Eure. On craignait que la politique de M. Lecornu fût celle du « Pauvre Gribouille ». Nous quittons la comtesse de Ségur pour aller vers le dessinateur Christophe. C’est en fait au prestigieux « Sapeur Camembert » que l’officier subalterne de réserve le plus célèbre du département ambitionne de ressembler. On creuse un second trou pour enfouir la terre du premier trou. Puis un troisième trou pour enfouir la terre du second. Puis etc…
Elus et agents de la Ville souhaitent une bonne rentrée aux étudiants, professeurs, notamment aux nouvelles directrices « primaire » de Jean Moulin et du Pivollet ainsi qu’à la nouvelle principale d’Alphonse Allais, et à tous les parents. Ils les assurent de leurs efforts constants, tout au long de cette année scolaire, pour leur apporter moyens, soutiens et compétences. La Ville investit dans sa jeunesse, sa richesse et son avenir. Au nom de la municipalité, bonne rentrée à tous !
Communiqué de Marc-Antoine JAMET
Maire de Val-de-Reuil
Président de la commission des finances de la Région Normandie